Résumé : La DGCCRF*, le gendarme français contre les pratiques frauduleuses nous aide à contourner les arnaques au dépannage, de plus en plus fréquentes et pernicieuses .
Malgré l’urgence, ne contactez pas directement un inconnu, faites vous conseiller par vos relations et demandez à signer un devis même pour une intervention rapide.
Si vous êtes dans l’urgence, 3 conseils :
- Assurez-vous que l’urgence est vraiment… urgente. Ce qui n’est pas toujours le cas. Par exemple, en cas de fuite d’eau, couper l’arrivée d’eau vous donnera plus de temps pour résoudre la fuite.
- Pour trouver votre dépanneur, appelez votre agence immobilière ou votre syndic : ils travaillent souvent avec des artisans de confiance.
- Demandez un devis écrit avant les travaux que vous aurez à signer : il faut absolument connaître le coût de l’intervention avant l’intervention elle-même.
Si vous n’êtes pas dans l’urgence
- Constituez-vous au préalable une liste d’artisans fiables
- Déposez un double de clés chezune personne de confiance, habitant à proximité
L’arnaque n’est pas une exception
Près de 9000 plaintes ont été reçues par la DGCCRF en 2014. Ce qui n’est pas étonnant au regard d’une autre statistique : d’après la même institution, plus de 50% des entreprises du secteur du dépannage à domicile commettent des infractions dans leurs pratiques.
Pourquoi j’ai écrit cet article
Une anecdote vécue chez moi il y a précisément deux ans. Je me réveille un mardi matin dans mon domicile parisien, franchis en bâillant l’huis de la chambre, quand mes cheveux se dressent bien droit sur ma tête : tout le couloir est inondé depuis la salle de bain. La chasse d’eau fuit avec la puissance d’une cataracte.
Panique et désolation : je me précipite sur le web à la recherche d’un plombier de confiance sans avoir la moindre idée de comment procéder. Je m’arrête sur le site qui me paraît le plus fiable, j’appelle, bonheur, on me répond et on est disponible. Un quart d’heure plus tard, le plombier arrive, change un joint et me réclame sans trembler 450 euros (!), dont 200 euros de « main d’oeuvre ». J’ai consenti à payer la main d’oeuvre, mais rien que le souvenir de cette dépense me donne des maux d’estomac.
Pour en savoir plus : le vademecum de la DGCCRF.
*Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
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